NOS VOYAGES

13 ET 14 AVRIL : ILE DE SAMOSIR, LAC TOBA

13 AVRIL : DE TONGGING À TUKTUK, ILE DE SAMOSIR, LAC TOBA

Départ de Tongging ce matin pour se diriger vers la presqu'île de Samosir, au milieu du lac Toba. Le lac et l'île ont été formés suite à l'éruption d'un super volcan il y a 75000 ans, éruption qui aurait décimé la planète et réduit sa population au moins de moitié (certains avancent même qu'il n'y aurait eu que 1000 survivants suite à une glaciation qui aurait duré 1000 ans).
Il semble d'ailleurs que tout danger n'est pas écarté et que le super volcan de Toba pourrait se réveiller encore... demain ou dans 100 000 ans. Espérons le plus tard possible!
86 km nous séparent de notre destination, la ville de Tuktuk sur Samosir, en comptant le petit ferry qui nous amènera jusqu'à Samosir à partir de Tigaras sur la côte est du lac.
C'est le dimanche des Rameaux et les centaines de paroissiens endimanchés que nous croisons ne nous le font pas oublier. Je rebaptise d'ailleurs officieusement cette route la route des Églises, nous en croisons tous les quelques kilomètres, des magnifiques, surtout celles Batak, et d'autres plus modestes, la plupart protestantes.

Petit déjeuner traditionnel pas indonésien. Il fait très beau ce matin, mais, comme tous les jours, les nuages vont s'installer tranquillement et, présentement, 17h51, à Tuktuk, il pleut à boire debout.

La première partie du trajet entre Tongging et Pardamean, là où on bifurque à droite pour descendre vers le ferry, n'est pas très intéressante, c'est une route assez importante, donc trafic et traversée fréquentes de villes et villages.

Ici, à Saribudolok

Premier arrêt en vue, au point de vue de Penatapan Simarjarunjung . Comme souvent, lorsqu'il y a un point de vue intéressant, de nombreux marchands installent leurs stands sur la route, ce qui incite le voyageur à acheter un de leurs produits pour se sentir ensuite autorisé à pouvoir jouir de la vie en paix et abuser des selfies. Jacques veut acheter des oranges, je veux prendre des photos du point de vue.



On peut apercevoir la pointe de l'île de Samosir.

Petit bonus, il y a un parc pour les amateurs de selfies et des jeux pour les enfants dont les parents veulent se débarrasser...

Et c'est reparti!

Nous quittons enfin la route principale pour prendre la petite route qui nous amène au ferry. Route passablement défoncée d'ailleurs, mais jolie, alors qu'elle descend en serpentant dans la montagne et la forêt.
Sur la petite route, on passe devant l'église GKPS Parbungahan, une des nombreuses églises chrétiennes protestantes croisées sur la route

On approche du ferry. L'état de la route est quand même surprenant quand on pense que c'est la route principale pour descendre au port de Tigaras!


Nous y voilà!

Notre mini-ferry. Jacques fait une crise d'angoisse à l'idée de devoir embarquer sa moto lui-même sur la planche pour la mettre dans le bateau, mais heureusement, c'est un employé plus doué qui s'en occupera!


Il est mignon quand même

Mission accomplie

Installés sur le pont en attendant le départ. Pas d'autres touristes occidentaux, ils vont prendre le ferry plus officiel à 25 km plus au sud, à Parapat, qui arrive directement à Tuktuk. 

Vogue, vogue, la galère

On arrive!

40 minutes plus tard, nous voici au port de Simanindo, au nord-est de l'île de Samosir

Débarquement de la moto de Jacques... Sur le t-shirt du jeune homme est inscrit en presqu'anglais : All the gurls were at the women's marchon Mashington January 21, 2025. C'est comme notre Vhiew Rest Cafe à Tongging. Bel effort!


Il nous reste 22 km à parcourir le long de la côte est de l'île de Samosir pour atteindre notre hôtel dans la ville de Tuktuk. En route!

La route qui longe le lac Toba est très jolie avec ses maisons bataks qui fleurissent un peu partout. On profitera un peu plus du paysage quand on fera le tour de l'île prévu demain, pour l'instant on a hâte d'arriver à l'hôtel, la journée a quand même été longue et fatiguante.



On arrive à l'hôtel, pas très glorieusement (et même assez perdus), mais on finit par se trouver...


Notre hébergement, le Romlan Guesthouse (300 000 IDR, environ 25$ CAD, la nuit) est absolument incroyable! Nous sommes en plein pays Batak et notre bungalow est une vraie maison Batak, à laquelle ont été rajoutées une salle de bains complète à l'arrière et une belle terrasse en avant. Elle a aussi été repeinte.

Notre logement est la maison batak en arrière plan, à droite



La porte d'entrée. Nos fronts vous confirment qu'elle est solidement faite. Même moi, je ne passe pas, c'est dire si elle est basse!

Celle de la salle de bains aussi. Il y a plusieurs petites autres portes dans les murs qui donnent sur l'extérieur et qui avaient sûrement leur utilité à l'époque.

La salle de bains n'est pas d'époque, vous l'auriez deviné! Ça va faire du bien un vrai bol de toilette après 2 jours avec des toilettes turques!


La vue quand on est dans le lit 😍

La plage en avant de notre demeure

Notre petite balade à pied en ville est un peu compromise, je pense bien qu'on va souper à notre homestay!


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14 AVRIL : BALADE EN MOTO AUTOUR DE L'ÎLE DE SAMOSIR

Après la grosse pluie qui a duré de 15h00 à 22h environ hier, nous étions bien contents de revoir le soleil ce matin.
Bonne omelette au fromage et au jambon au restau de l'hôtel, vive les endroits touristiques pour les petits déjeuners occidentaux!
Départ ensuite pour la balade culturelle prévue. Au programme, environ 86 km autour de l'île en scooter avec arrêts à plusieurs sites culturels qui nous permettront d'en apprendre un peu plus sur la culture Batak.

Ce qui était prévu au départ (pour voir l'itinéraire en détail, cliquez ICI)... Finalement, nous apprendrons juste au moment de prendre la route de retour (du point C au P de l'autre côté que la route est impassable quelque part autour du point E et que nous serions forcés de rebrousser chemin et de refaire le grand tour!

Nos 3 terrasses (celle d'où je prends la photo et les deux plus basses). Et les jets-skis, juste les deux mêmes qui passent et repassent régulièrement, mais en haute-saison et les fins de semaine, ce doit être plus encombré et bruyant!

Départ vers Huta Siallagan, on traverse Tuktuk

Premier arrêt, le village touristique de Huta Siallagan, avec ses nombreuses maisons bataks, dont une seule peut être visitée, les autres appartenant à des habitants qui résident dans de petites maisons adjacentes collées à leur propriété batak ce qui assure que les maisons bataks, souvent vieilles de plus de 600 ans restent encore longtemps dans un bon état.




La maison visitable transformée en musée.

Dans la maison-musée

La Maison du Roi. On voit un peu à gauche au fond la résidence "moderne" de l'habitant de la maison batak voisine. Toutes ces résidences sont semblables.

Voyez-vous le squatter de la maison du Roi?

Jacques en discussion avec un habitant du village (le propriétaire de la maison batak derrière où se trouve son atelier de sculpture sur bois, avec sa résidence collée sur la maison batak en arrière).

C'est cet homme qui nous apprend que les criminels étaient gardés dans une prison faisant partie d'une maison batak en attendant, à une lointaine époque, d'être mangés par les habitants du village, d'après la légende, mais jamais vérifié, probablement plus une fausse rumeur pour dissuader quiconque de mal agir...


Le prisonnier qui attend de savoir à quelle sauce il sera servi...

La salle de réunion où le roi et ses conseillers prenaient les décisions royales (on voit la prison devant la maison batak derrière à gauche)

La place d'exécution où, d'après les accessoires en place, on coupait la tête du méchant avant de le faire frire ou autre (dépendant de l'époque et des rumeurs).

Comme dans toute attraction touristique indonésienne qui se respecte, la sortie du lieu touristique passe obligatoirement par une allée interminable de kiosques de souvenirs tous identiques tenus par des vendeuses très insistantes... Sur la photo ci-dessous, Jacques passe derrière le village, en longeant l'arrière des résidences des habitants, adjacentes à leurs propriétés bataks.


On part de Huta Siallagan en longeant la côte est vers le nord, direction Huta Bolon, à Simanindo 


Deuxième arrêt : un géosite de l'Unesco où on retrouve des maisons bataks, pas habitées, le cimetière des proches du Roi, un petit musée et un joli jardin qui donne sur le lac Toba.




Les tombes royales

Une autre maison-musée batak

Des armes bataks

D'autres utilisations des constructions bataks

Ici, un mortier à riz

Sculptures et peintures agrémentent souvent les façades des habitations bataks

On peut entrer par en avant et aller faire des coucous par la fenêtre arrière ou...

...entrer péniblement par la fenêtre arrière


Balade dans le joli jardin au bord du lac

Rencontre de Monsieur le Buffle et petit souvenir hollandais

C'est très bucolique

Nous reprenons nos motos pour nous rendre à notre 3e étape, de l'autre côté de l'île, dans la ville de Pangururan.

Nous cherchons un bon café au bord de l'eau, mais après avoir tourné en rond dans le centre-ville sans succès, nous arrêtons à un Indomaret pour demander conseil à Google Maps. C'est plutôt un habitant de la ville qui nous proposera son aide et nous indiquera le meilleur café en ville, en plus de s'inviter à nous y accompagner, ce que nous acceptons avec plaisir, Tito parlant parfaitement anglais et étant très sympathique.

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Nous suivons Tito jusqu'à "son meilleur café en ville", le café Synergy

Nous jaserons ainsi une heure 30 ensemble avant de reprendre la route. Pas celle prévue puisque Tito nous a avertis que la route que nous voulions prendre pour traverser l'île et rejoindre notre village était impassable quelques kilomètres avant d'arriver au village, ce qui nous aurait forcé à faire demi-tour et à refaire tout le tour, un bon 2 heures de perdues! Merci Tito!  


On repart donc vers le nord pour reprendre la même route qu'à l'aller, mais dans l'autre sens. 

Et c'est parti!

On croise les écoliers qui sortent de leur établissement

Nous reprenons donc la même route qui nous a amenés jusqu'ici (pas le choix) ce qui nous permet de revoir les magnifiques lotissements de maisons bataks qui parsèment la campagne tout le long du chemin et ravissent nos yeux. La photo ci-dessus et les suivantes sont tirées de Google Maps, le long de notre itinéraire, je préférais ne pas aller me planter devant les maisons des gens pour les prendre en photo, trop gênée.




Certains habitent dans de petites maisons rattachées à leur maison batak, mais plusieurs resident encore dans la maison batak originale, c'est vraiment fascinant à voir.


Avant de retourner à l'hôtel, nous passons Tuktuk et continuons vers le sud jusqu'à Tomok, pour voir le marché en espérant y trouver des souvenirs typiques de la région.  


Malheureusement, ce n'est pas un marché typique, mais surtout un marché touristique, du moins la partie que nous avons vue, et tous les kiosques vendent les mêmes items "Made in China".  On ramènera quand même quelques t-shirts de mauvaise qualité qui dureront à peine le temps d'un lavage.  Petite déception.  

Souper dans un restaurant suisse/indonésien recommandé par nos amis bretons rencontrés dans la jungle. Rien de suisse ni d'indonésien dans le hamburger et les frites dégustées, mais le jus de corrosol procure la touche d'exotisme nécessaire et c'est drôlement bon (mais pas à un prix indonésien, comme la plupart des endroits à Tuktuk)!


Itinéraire réalisé


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