NOS VOYAGES

2 MAI : TAPAN

DE MUARA LABUH À TAPAN

Visite guidée de notre château avant que nous le quittions. Les muezzins ont été particulièrement matinaux ce matin et ont chanté et parlé pendant plus d'une heure. Jusqu'à 5 à la fois. Voir (enfin, entendre) vidéo à la fin, si je n'oublie pas de le mettre.


Petit déjeuner inclus, nos gentils hôtes nous ont proposé plein de choix de bons plats indonésiens, on a tenté faiblement de demander des oeufs, mais sans succès, ils nous ont trouvé tres drôles. Finalement, satay de poulet ce sera (brochettes). Avec des cubes de riz et de la sauce.


Selfie obligatoire à la fin du séjour avec Oky, le fils de notre hôtesse, sa petite-fille en jaune et une copine en bleu. Ce n'est qu'un des 19 selfies qui ont été pris (et ce n'est même pas une blague).


Nous partons ensuite pour notre prochaine destination, Tapan, à 171km d'ici. Une simple étape pour couper le parcours jusqu'à la prochaine ville intéressante en deux.
Départ de l'hôtel à Muara Labuh

Les travailleurs en train de séparer les plants de riz qui ont poussé en tas à partir de graines et qui doivent maintenant être séparés et replantés individuellement.


Aaaah les routes...


Ben oui, il faut mettre du jus dans ces bibittes à gaz. Et, dans le cas de ma moto, ça veut dire, enlever d'abord les bagages pour pouvoir relever le siège et accéder au bouchon du réservoir d'essence. La file est longue et hétéroclite! Et bien sûr, on est le spectacle du jour...

On arrive dans une région où la culture principale est le thé. On retrouve avec plaisir ces superbes plantations qui s'étendent à perte de vue (tout un travail ensuite pour le récolter, ouf!)




Nous retrouvons la route principale après notre trop joli détour

Premier arrêt après plus de 80 km (2h30 de route, 30km/h environ, c'est la vitesse moyenne. Quand on va à 60km, ouhh qu'on trouve qu'on va vite!), un joli café déniché d'avance, le TOP CAFE RESTO & HOMESTAY Puncak Kayu Aro.


Damn, le proprio est là, mais il nous dit d'un air désolé qu'il est fermé. Quand il voit nos têtes déçues et qu'il entend Jacques supplier "kami perlu kopi!" (on a besoin de café!), il rigole et accepte de nous en faire.



On repart ensuite et, après environ 10km, nous tournons à droite et nous nous retrouvons sur une petite route extrêmement jolie dans les montagnes, mais extrêmement endommagée. Et Google Maps agit bizarrement, nous dit de faire demi-tour, mais comme la connexion est très faible ou carrément inexistante, je ne l'écoute pas. J'aurais dû. 


Beurk!

Mais c'est quoi cette route supposément principale vers Tapan???

Une heure plus tard, on est soulagés de se retrouver enfin sur une route qui ne menace plus de casser nos motos et nos dos, mais on déchante soudainement en arrivant devant le même café que l'on a quitté il y a une heure 15. NOOOOOONN! Comment est-ce possible????


Explication plausible : on a probablement oublié d'enlever le point de référence du café sur Google Maps et celui-ci a fait son travail en nous y ramenant, par un autre chemin, joli, mais pas du tout moto-friendly. On rigole, mais un peu jaune quand même. On vient de rajouter 25 km à notre déjà trop long trajet (environ une heure de plus). Bouh. 

Bon, on reprend la route, la bonne cette fois, et on se retrouve sur une vraie belle route qui zigzague pendant 40 kilomètres dans la jungle, loin de toute civilisation (ou presque) avec seulement quelques gros singes qui nous regardent passer d'un oeil peu intéressé.

Les virages sont tellement nombreux et rapprochés qu'il est impossible de dépasser personne pendant tout le trajet. J'ai adoré. Malgré la pluie qui nous a accompagnés une bonne partie du trajet.



Jacques en est à ses dernières gouttes d'essence, mais il n'y a aucune habitation en vue pour une grande partie du trajet et c'est seulement vers la fin que nous trouvons un petit warung qui vend aussi de l'essence en bouteilles. Heureusement, nous étions tellement hauts dans les montagnes (c'était même un peu frais dans la région du thé) que la route descend pendant les 40 km dans la jungle, il aurait pu continuer sur le neutre. On en achète 2 litres, assez pour tenir jusqu'à la prochaine ville! 


Pendant une bonne partie de la route dans la jungle, nous longeons aussi une très jolie rivière.

Juste après avoir quitté la "route de la jungle", nous arrêtons à un petit dépanneur, car avec toutes ces émotions, nous avons oublié de dîner. Les tables et chaises disponibles sont occupées par un groupe, nous nous assoyons donc sur une bordure en ciment. Aussitôt, deux hommes du groupe nous apportent deux chaises et une petite table pour que l'on s'installe plus confortablement. Quand je vous dis que les Indonésiens sont incroyables!

Arrivée vers 16h30 à l'hôtel, le Homestay Emsya Family (on est partis à 8h30 ce matin, longue journée, 187 km en 6h18). L'hôtel est très joli, les enfants de la famille sont surexcités de voir des "bule" (étrangers blancs) et les adultes viennent voir de plus près ces spécimens qu'ils n'ont pas l'occasion de rencontrer souvent dans leur village, apparemment. La conversation est laborieuse évidemment, personne ne parle anglais, mais c'est très sympathique.



Notre chambre à gauche. Qui donne directement sur la rue. Très passante.

Notre chambre et son désordre (c'est un rituel en voyage)

Et la salle de bains... J'aurais bien pris un bain dans la cuve, mais ce n'est pas une bonne idée, il parait. On prend sa douche en s'aspergeant avec l'eau dans la cuve à l'aide du récipient fourni. On s'habitue, si si!


Vers 18h15, nous nous dirigeons vers un warung voisin, le Bofet Tapan, pour déguster un plat égyptien (??), du martabak (pâté à la viande) et le plat national indonésien, un nasi goreng. Miam.


Voyez-vous notre belle boucle? Imaginez notre tête quand on est repassés devant le meme café après 1h15 de route pénible...

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