18 AU 20 AVRIL : HARAU VALLEY

 18 AVRIL : DE UJUNG BATU À HARAU VALLEY

On a changé de région, de Sumatra Nord, on est passés à Sumatra Barat. On va aussi découvrir la culture Minangkabau pendant les 3 prochaines semaines.
Un peu de Wikipedia pour commencer : Les Minangkabau sont la plus grande société matrilinéaire au monde. Les femmes sont propriétaires de la terre, des biens immobiliers et mobiliers et les transmettent à leurs filles. Les hommes n'ayant rien, ils sont contraints d'émigrer (merantau) s'ils veulent faire fortune. Toutefois, leur devoir est de faire profiter le village de leur réussite et ils s’occupent de la religion et des affaires politiques.
Les enfants portent le nom de clan (suku) de leur mère. L'homme qui en a la responsabilité n'est pas le père, mais l'oncle maternel (mamak). Pour le mariage, c'est la famille de la fille qui vient demander la main du garçon. En cas de divorce, la femme garde les enfants (la loi islamique rappelle aux Minangkabau que « la mère mérite trois fois plus de respect que le père ».
À l'âge de 7 ans, les jeunes garçons quittent traditionnellement la maison pour aller vivre dans une maison commune (surau (en)), aussi devenue maison de prière et une sorte de centre social où l’on apprend les enseignements religieux et culturels (de l'adat). Les adolescents sont encouragés à quitter leur ville natale pour apprendre des écoles ou des expériences hors de leur communauté natale de manière à y revenir adulte enrichi d’un savoir et d’une sagesse utile pour leur famille et la société et leur « nagari » (ville natale) où ils deviendront membre du « conseil des oncles ».

Cool quand même!

Notre petit déjeuner est inclus avec la chambre. On a essayé de convaincre l'employé à l'hôtel de nous donner 2 oeufs, sans riz, mais il a eu l'air terrorisé par notre demande, alors on n'a pas voulu le traumatiser. Tsé demander un nasi goreng (riz frit, souvent avec un œuf frit aussi), mais sans nasi (riz), c'est dur à assimiler. Alors on a mangé un peu de riz trop piquant, dégusté l'oeuf frit et nos cafés au lait.

Sur la photo ci-dessus, on voit au fond le gros haut-parleur qui a servi pour le party karaoké qui a commencé à 20h et s'est terminé à 23h, à l'hôtel. À 20 pieds de notre chambre. Même les bouchons dans les oreilles ne servaient pas à grand chose. Contre le muezzin qui a commencé à chanter à 5 heures du matin non plus. Nuit pas reposante.

Note : ne pas oublier de demander au prochain hôtel si on paie pour dormir ou pour écouter du karaoké. 


Surprise! Notre charmante dame hyperactive et très bavarde vient nous dire bonjour à l'hôtel avant qu'on parte. Elle nous apporte un gros sacs de petites oranges de son jardin. Super gentil, mais son bavardage est étourdissant et après une nuit très courte, un peu difficile à suivre. 

En plus, quand elle ne nous parle pas, elle parle à son téléphone en nous filmant et en racontant tout ce qu'on s'est dit pour son canal YouTube. Bon, on se fait des câlins, elle documente notre départ pour ses followers, et c'est parti pour 175 km! 

Nous sommes de retour parmi les palmeraies, les routes endommagées et les dizaines de camions qui transportent les fruits des palmiers.  Bienvenue dans le pays Minang Kabau à Sumatra Ouest!


En cas d'urgence, quand on ne trouve pas de station d'essence officielle, on se rabat sur les petites pompes individuelles devant les maisons des gens. Cette pompe a beaucoup de vécu! 

Les dizaines de petits stands qui pullulent le long des lacs...et qui cachent la vue (pas le choix de s'y arrêter si on veut voir ce qui est derrière!)

On arrive à une très belle région avec de nombreux lacs et le Green Canyon Kampar, à Koto Kampar. Encore 86 km avant la vallée Harau


 Bukit Barisan, une chaîne volcanique qui s'étire sur quelque 1 700 kilomètres le long de la côte occidentale de l'île indonésienne de Sumatra Elle consiste essentiellement en volcans couverts d'une dense jungle. Son point culminant est le Kerinci à 3 805 mètres.

Tout est permis en moto pour ne pas rester coincés dans les bouchons causés par les gros camions qui roulent à 10km à l'heure dans les côtes. Dépasser à droite, à gauche, dans les courbes, c'est complètement fou!

Heureusement, les véhicules sont petits en général, on peut se glisser assez facilement entre ceux qui montent et ceux qui descendent. Et les gros camions qui viennent en face vont tellement lentement qu'on a le temps de se rabattre à gauche sagement dans notre file...

Dépassements intenses, la conduite est plutôt agressive dans la région! Encore 66 km avant la vallée d'Harau

Premier arrêt alors qu'on est presqu'arrivés à Harau Valley.  Nous prenons une pause au Kelok 9, une route en hauteur qui comprend 9 virages, très impressionnante et bordée de stands de nourriture.

Les stands sont construits en flanc de falaise en équilibre précaire sur des pilotis de bambous. On évite de marcher trop fort!

La vue est belle et ça fait du bien de se reposer après les derniers 60 km dans la montagne qui ont été particulièrement sportifs


Le Kelok 9 vu de haut (photo prise sur Internet)

On repart de notre stand pour aller tournicoter sur le Kelok 9


Après le Kelok 9, on commence à apercevoir les formations rocheuses typiques de la région de la vallée d'Harau. La route et les paysages sont magnifiques!

On arrive en un seul morceau à notre magnifique homestay dans la vallée d'Harau, entourée de superbes falaises et de chutes. C'est incroyablement beau!



Notre homestay, le Abdi Cottage

Notre bungalow est sur le toit de la salle à manger, mais en réalité, personne ne mange là, sauf au petit déjeuner. C'est rigolo.

La chambre principale et, en haut de l'échelle, une mezzanine avec un lit simple où je pourrai envoyer Jacques s'il ronfle trop fort.

Notre salle de bains, douche avec eau chaude. Le lavabo est à l'extérieur, mais au moins il y en a un, pas besoin de cracher le dentifrice par terre!

Le joli coin lavabo

Notre première grande terrasse avec vue sur les autres mignons bungalows

Et notre deuxième terrasse avec son hamac...Ahhh le rêve! Avec la vue sur les rizières et les falaises autour.

Souper dans un petit restaurant pas loin du homestay, le Pondok Harau, vraiment pas beaucoup de choix dans le coin! Le cuisinier est en train de terminer du poisson et du poulet au bbq quand nous arrivons, bon point, on sait qu'il vient d'être cuit et qu'il est chaud.

Jacques prend du poisson et moi du poulet, mais quand je vois arriver ma cuisse rachitique, je change d'avis et demande de l'échanger contre du poisson. On travaille fort à enlever les arêtes, puisque le poisson nous est servi entier, arêtes comprises (je sais, je suis une princesse, j'aime mieux le filet de poisson tout beau tout propre). Il est très bon.



POUR VOIR TOUS LES VIDÉOS DE LA JOURNÉE, CLIQUEZ ICI


19 AVRIL : BALADE AUTOUR DE LA VALLÉE D'HARAU

Nous commençons la journée par un petit déjeuner avec nos amis bretons, rencontrés pendant notre trek dans la jungle et retrouvés ici juste avant qu'ils repartent pour de nouvelles aventures. Ils logent au Abdi Homestay, l'un des premiers homestays de la région, et même propriétaire que notre homestay, le Abdi Cottages. Ils sont à environ 1 kilomètre l'un de l'autre et nous pouvons y manger nos repas si nous le voulons.

En route vers le Abdi Homestay!

Nos amis nous racontent avoir suivi le plan que je leur ai partagé sur les excursions à faire dans la région et nous confirment que c'était de supers excursions.

Tant mieux, nous allons les faire aussi, en commençant par une balade très difficile vers de chutes difficilement accessibles. Mais on se dit que si nos amis qui ont 60 et 68 ans ont été capable de la faire, on devrait y arriver. Spoiler : ils sont faits forts nos amis!!!!
C'est parti en direction de la chute Sarasah Donat. À l'arrivée dans le stationnement, de nombreux Indonésiens se baignent dans un bassin où tombe une autre chute, pas celle que nous venons voir (ce serait trop facile).

Arrivée aux chutes Sarasah Donat

Nous demandons le chemin pour aller voir notre chute, on a droit à de grands yeux et quelques avertissements de faire attention (hati hati!). J'ai bien étudié un vidéo trouvé sur Youtube qui décrit en live le chemin, et pris de nombreuses notes qui ont été utilisées par nos amis bretons la veille, avec succès. On devrait y arriver...

La petite chute fafa bébé dans le stationnement

Première épreuve pour mériter notre chute : pas une, mais trois échelles raides et branlantes à gravir. Elles sont en métal, donc très chaudes, vive nos gants de moto! Première échelle (double en plus).

Et voilà la dernière, ouf, on a survécu!

Le reste du chemin n'est pas plus facile, il est très étroit, longe souvent un précipice, n'est pas dégagé, est parfois abrupt et glissant, tout un défi! Si nos amis ne l'avaient pas fait avant nous sans se tuer, on aurait probablement reviré de bord dès la première échelle!


Mais la vue est très belle sur la vallée et les falaises d'Harau


Malgré mes notes et un revisionnement du vidéo sur YouTube, je suis loin d'être sûre que nous sommes sur le bon chemin...


Quel soulagement de voir que oui! Notre récompense est là, une adorable chute qui tombe dans une grotte, pas un seul touriste en vue (ni à l'aller ni au retour, sont pas fous), un environnement magnifique, wow!


On fait seulement peur à quelques chauves-souris




Je suis la mode indonésienne musulmane, je me baigne tout habillée. Il fait tellement chaud que ça séchera vite de toute façon!


Après une heure de barbotage et de relaxation, c'est le retour, pas plus facile que l'aller....

Pelan-pelan (lentement) la descente !


On nous attend de pied ferme au stationnement pour un selfie familial

Direction ensuite un petit restaurant au milieu des rizières, le Soelda Cafe & Resto pour un snack et un café bien mérité!


On traverse le village principal pour ensuite nous retrouver dans une vallée étroite entourée de ces falaises escarpées qui caractérisent Harau.  Un peu inquiétant par contre, le nombre de homestays semble augmenter faramineusement d'année en année, avec apparition aussi de parcs aquatiques et d'attractions touristiques de plus ou moins bon goût, alors que les routes sont encore souvent étroites et endommagées, peu accueillantes et pratiques pour les gros autobus touristiques que nous croisons régulièrement.  

Certaines chutes sont aussi victimes de leur beauté et défigurées par les stands de vendeurs et les hordes de touristes qui gâchent le paysage et la sérénité de ces endroits.  Il faut s'éloigner de plus en plus pour trouver des chutes encore entourées de nature et pas envahies de touristes. 

La vallée d'Harau reste encore une destination à voir, un endroit magnifique, mais pour combien de temps?

Heureusement, un peu plus loin, on retrouve la quiétude et les rizières de l'Indonésie qu'on aime




Bon, les rizières sont de l'autre côté, ça c'est un genre de pisciculture où les gens viennent pêcher leur repas du soir. Sans grand succès semble-t-il, les gros poissons rouges ne sont pas coopératifs, j'espère que les pêcheurs ont un plan B pour le souper!

Le gentil propriétaire propose de nous prendre en photo

Rebelote de selfies...

On essaie ensuite de rejoindre le chemin qui mène vers la chute Sarasah Murai un peu plus loin, en prévision de la petite excursion qu'on veut y faire le lendemain matin, surtout pour essayer de voir des gibbons qui apparemment se tiennent dans le coin autour de 6 heures le matin, mais la route devient trop mauvaise et nous devons rebrousser chemin.  


Deuxième essai, on prend la route qui fait le grand tour et qui revient dans l'autre sens vers la chute.  

Long et pas facile, mais ça passe et on est fixés sur le chemin à prendre demain matin...

En revenant vers la route principale, un homme nous suit en scooter et commence à me jaser en mauvais anglais en conduisant à côté de moi (quelque chose que je déteste faire, surtout sur une route avec des trous et des roches sur laquelle j'aimerais me concentrer). 

Le monsieur nous demande ensuite pour un selfie, on est gentils, on accepte, débarque de nos motos, enlève les casques. Il veut ensuite me faire un bec (heu...ok), pas de jaloux, Jacques aurait aussi eu droit à son bec s'il n'avait pas déjà remis son casque. Il veut ensuite un 2e bec, cette fois c'est non, tsé quand même!!! On le laisse repartir avant nous pour éviter qu'il nous suive encore...

Conversation anglindonésienne


En suivant le "circuit des trois chutes les plus touristiques du coin, nous découvrons aussi moins belles surprises alors que les deux premières chutes sont gâchées par des dizaines de petits stands de vendeurs et envahies par les touristes.  Nous sommes aussi régulièrement coincés derrière de gros autobus pour touristes qui passent difficilement sur les petites routes à une voie et emm... tout le monde. 

Les autobus et la foule aux chutes à la fin du vidéo, la Sarasah Bunta Waterfall et la Sarasah Boenta

On se perd ensuite sur des petites routes dans la montagne, avec de belles surprises, comme les paysages magnifiques sur la vallée (on voit même notre homestay). 

Arrêt au panorama Harau

 
Notre homestay vu de là-haut. 

Le long des falaises qui surplombent la vallée d'Harau

Nous continuons à sillonner les petites routes au hasard et nous finissons par nous retrouver dans une ville un peu plus importante. Du coup, on en profite pour refaire le plein d'essence et de sous, et pour racheter des oranges que nous consommons sans modération!


La cuisinière de notre homestay n'étant pas disponible ce soir pour préparer le plat du jour, nous devons nous rabattre sur l'une des 2 options du menu : riz ou nouilles frites. Bof. On trouve donc un warung, un petit restaurant qui présente plusieurs plats en vitrine (là depuis combien de temps ? On ne pose pas la question) qui ont l'air bons.


Bon. Finalement, le morceau de poulet choisi est dur comme de la semelle de bottes et impossible de déterminer de quelle partie du poulet il provient, et la viande en sauce qu'on nous a présentée comme du boeuf a plutôt le goût et la texture du tofu. Pas vraiment une réussite...


Malheureusement, alors que les homestays poussent comme des champignons dans la vallée, les restaurants ne suivent pas et il y a très peu d'options intéressantes de restauration à moins de 10 minutes d'auto/moto, même si on n'est vraiment pas difficile.



20 AVRIL : CIRCUIT DE MOTO AUX ENVIRONS DE LA VALLÉE D'HARAU

Au programme aujourd'hui : lever tôt pour essayer de surprendre des gibbons (les plus petits des grands singes) ou au moins de les entendre près d'une chute à quelques kilomètres du homestay.
Ensuite, circuit d'environ 80 km qui nous permettra de visiter une grotte, un site de menhirs, une belle maison minangkabau et un café très haut dans la montagne au milieu des rizières.

Lever à 6h00, nous sommes à la chute vers 7h00, apparemment les gibbons sont actifs entre 6 et 8 heures le matin. Impossible de les entendre s'il y en a, le bruit de la chute est trop fort. Le chemin pour se rendre à la chute est très rocailleux sur les derniers kilomètres, mais on devient des pros!


On reste un long moment dans les environs de la chute à surveiller si des feuilles bougent dans la montagne (apparemment les gibbons aiment bien sauter de branches en branches), sans succès. Bon, tant pis, on passe à la suite du programme!

En retournant vers le homestay pour prendre notre petit déjeuner avant de repartir, nous longeons de superbes rizières...


... et un parc d'activités aquatiques comme il en pullule en Indonésie, le Harau Sky


Premier arrêt de notre circuit de 60 km, la grotte Ngalau Indah, dans la ville de Payakumbuh. Zut, elle est fermée!  On essaiera d'y retourner deux autres fois dans la journée, sans plus de succès.  Et aujourd'hui, 3 mois plus tard, alors que j'écris ce texte, elle est encore fermée. Dommage... On repart vers notre prochaine étape.


Deuxième arrêt, une belle maison minangkabau (pas celle sur la photo ci-dessous, ça c'est la cabane de jardin - haha, non, c'est une autre belle maison, plus petite, à côté de la grande). La grande maison est nommée Rumah Gadang Sungai Beringin, elle est utilisée comme un musée et un lieu de célébration.



Apparemment, le terrain et la maison sont très appréciés pour les photos de mariage et autres événements. Du coup, tout le décorum y est!


Les Rumah Gadang ( Minangkabau : « grande maison ») ou Rumah Bagonjong ( Minangkabau : « maison à toit en flèche ») sont les maisons traditionnelles ( en indonésien : « rumah adat » ) des Minangkabau de l'ouest de Sumatra , en Indonésie .

L'architecture, la construction, la décoration intérieure et extérieure, ainsi que les fonctions de la maison reflètent la culture et les valeurs des Minangkabau. Un Rumah Gadang sert de résidence, de salle de réunion familiale et d'activités cérémonielles. Dans la société matrilinéaire Minangkabau, le Rumah Gadang appartient aux femmes de la famille qui y vivent; la propriété se transmet de mère en fille.

Voir ici pour d'autres informations très intéressantes (en anglais, mais l'option de traduction en français est votre meilleure amie!)
https://journeybeyondhorizon.com/minangkabau-houses-west.../


Justement, parlant de célébrations, une séance photo a lieu dans un coin de la grande pièce et nous ne voulons pas déranger les jeunes futurs mariés, magnifiques dans leurs costumes de mariage. Alors, la photo ci-dessous a été prise dans Internet


Mais les jeunes futurs mariés en ont décidé autrement et nous supplient de venir nous joindre à eux pour que nous puissions figurer en bonne place dans leur album de mariage et qu'ils parlent de nous à leurs petits-enfants dans 50 ans... 

Nous acceptons avec plaisir et nous voilà en train d'être mitraillés par trois photographes et de prendre des poses pour la postérité. Leur mariage aura lieu en juin, ils sont totalement adorables!

Jolie hutte qui servait de réserve de riz ou autres grains

Notre jeune futur marié nous fait un dernier salut

Prochaine destination, le site de menhirs Belubus, un des nombreux dans la région.


Plus d'infos pour les fans d'Obélix :

Menhir Belubus, également connu sous le nom de Megalith Balubus, est un site du patrimoine culturel qui existait vers ± 3000 avant J.-C.

Le site est situé à Jorong Belubus, village de Sungai Talang, district de Guguk, régence de Limapuluh Kota, province de Sumatra occidental. Sur le site mégalithique de Belubus, il y a 15 menhirs en position debout. Basé sur le motif décoratif. 13 menhirs ne présentent pas de motifs décoratifs et 2 menhirs présentent un motif en biais en forme de vigne. Le matériau du menhir se présente sous la forme de pierre de tuf (un type de pierre blanche contenant de la poussière volcanique) et de pierre d'andésite (une roche volcanique formée de magma durci et de couleur grise).

Le mégalithe de Belubus est l'un des produits culturels et des preuves de civilisation apportés par la race austronésienne il y a environ 4000 ans. Cette culture est entrée dans le pays simultanément par les routes de Madagascar, des îles d'Asie du Sud-Est, de la Micronésie, de la Mélanésie jusqu'à la Polynésie. Sur cette base, on sait que les locuteurs austronésiens sont originaires de Chine et se sont dirigés vers l'Indochine et la péninsule malaise, pour finalement se propager par voie maritime jusqu'à l'archipel indonésien. 


La jolie maison minangbatau sur le site, qui accueille les étudiants qui viennent étudier ces menhirs de plus près.

Nous retournons ensuite à ce qui aurait dû être notre première étape, soit la grotte de Ngalau Indah, mais qui était fermée lorsque nous y sommes passés vers 9h30. 

De la visite dans le stationnement adjacent à la grotte

Bon, la grotte est encore fermée (dimanche? Pâques?), donc on passe tout de suite à la dernière étape, mais non la moindre : le Café Bumi Sikabu, très très haut dans la montagne.

La route pour se rendre au café est incroyable, étroite, au milieu de paysages et de rizières incroyables. Les derniers kilomètres sont particulièrement beaux, mais très escarpés!





Nous choisissons d'aller nous installer dans un abri au milieu des rizières pour aller déguster nos cappucinos glacés et nos frites traditionnelles. Quel endroit incroyable!



On a de la compagnie

Retour vers la vallée d'Harau ensuite, le plus possible par de petites routes, quite à faire des détours pour éviter de passer par la ville de Payakumbuh.


On se retrouve quand même dans le trafic, mais bon...


Nous revenons vers 14h30 au homestay, finalement nous aurons roulé plus de 100 km. Le souper au homestay est bienvenu et délicieux, le premier vrai bon repas depuis que nous sommes arrivés en pays minangkabau!


Notre circuit 

POUR VOIR TOUS LES VIDÉOS DE LA JOURNÉE, CLIQUEZ ICI

LIRE LA SUITE : DU 21 AU 23 AVRIL, BUKITTINGGI

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