3 MAI : DE TAPAN À SUNGAITALANG
Nous nous préparons à partir vers notre prochaine destination, environ 158 km de moto, sur une route principale, beaucoup de trafic et de dépassements en vue.
Départ de l'hôtel
Nous suivrons la route principale principale presque tout le long des 158 kilomètres qui nous séparent de notre destination. Rien de bien mémorable, on traverse beaucoup de villages, le trafic reste raisonnable, rien d'épique comme on a souvent vécu à Java.
On est samedi, journée de nombreux mariages, on croise beaucoup de superbes chapiteaux qui empiètent sur une bonne partie de la rue. On aura même droit à une procession ce soir, près de notre homestay, avec fanfare et mariés magnifiques suivis par leurs invités en liesse.
Et encore... On découvre la jolie tradition (peut-être pas si traditionnelle, mais il y en avait autour de chaque tente de mariage) de déployer sur la rue de grands panneaux faits main, certains publicitaires, d'autres des familles et amis, pour présenter les voeux au mariés, comme des cartes de souhaits géantes. Évidemment, plus il y en a, plus c'est un gros mariage!
Ce doit être un gros mariage celui-là!
Arrêt-collation à Sutera, à 61 km de notre destination
Il y a de l'ambiance!
Peu après notre arrêt collation, nous passons au dessus d'une rivière où paressent de nombreux beaux gros bateaux traditionnels. Impossible de ne pas aller les voir de plus près!
46 km avant d'arriver à Sungaitalang, nous prenons un petit détour de 7-8 km en pleine campagne, dans la région de Koto Nan Tigo IV Koto Hilie, pour fuir quelques minutes le trafic incessant de la route principale.
Premier arrêt officiel (les stations-services et les dépanneurs ne comptent pas), une petite ville au bord de l'océan Indien, océan que l'on revoie pour la première fois depuis un an, toujours aussi beau.
Jacques se prend un bubble tea sans savoir que c'était cà, c'est rafraîchissant, mais on ne trippe pas plus là-dessus en Indonésie qu'au Québec... Bonne jasette aussi avec deux Indonésiennes. Qui ne nous ont pas demandé de selfie, une grande première. Plusieurs personnes nous conseillent aussi d'aller voir l'île à 200 mètres de là. Lets go!
On suit le chemin indiqué, on paie les frais d'entrée à un jeune homme qui ne nous lâchera plus jusqu'à notre départ de cet endroit.
Il commence par nous amener jusqu'à l'endroit où stationner nos motos, nous emmène ensuite jusqu'au chemin qui mène à l'île et nous explique toutes les options (bateau pour autre île, passerelle ,sentier), tout ca en indonésien, comme d'habitude on comprend environ 10%, on fait semblant pour le reste er ça marche assez bien en général.
Il comprend finalement qu'on veut se promener seuls, il nous dit qu'il surveillera nos motos.
Il commence par nous amener jusqu'à l'endroit où stationner nos motos, nous emmène ensuite jusqu'au chemin qui mène à l'île et nous explique toutes les options (bateau pour autre île, passerelle ,sentier), tout ca en indonésien, comme d'habitude on comprend environ 10%, on fait semblant pour le reste er ça marche assez bien en général.
Il comprend finalement qu'on veut se promener seuls, il nous dit qu'il surveillera nos motos.
Un varan!
La superbe mosquée Terapung Samudera Ilahi
Il fait 31 degrés, notre petite marche nous a donné soif, on rebelote avec une liqueur.
Notre guide, à qui on n'a rien demandé, nous attend toujours et il nous aide à rejoindre une superbe petite route qui longe l'océan et qu'on peut rejoindre à partir du stationnement, mais en utilisant un chemin assez sportif et étroit, bricolé suite à un glissement de terrain important qui a coupé la route il y a plusieurs mois. Maintenant, seules les motos peuvent passer.
On remercie notre "guide" de son support moral, on lui donne un tip, et on repart vers notre destination finale...
On remercie notre "guide" de son support moral, on lui donne un tip, et on repart vers notre destination finale...
On arrive bientôt à Taipan, ça sent bon l'océan Indien!
Nous voilà au très mignon homestay GG Family Homestay à Sungaitalang. Il n'y a personne quand on arrive, j'appelle le proprio, branlebas de combat, il arrive quelques minutes après, suivi peu après par sa femme qui vient faire le ménage de notre petit nid, ils sont super sympathiques.
Pendant la préparation du bungalow, nous allons voir la plage, super belle et raisonnablement propre!
Le bassin devant notre bungalow qui abrite des poissons et...
...un petit varan!
C'est vraiment agréable, avec l'air climatisé, le bruit des vagues, grande chambre, on peut s'étaler encore plus héhé! Et les petits cadeaux de bienvenue habituels : des kits de brosses à dent-dentifrice, des bouteilles d'eau et des petits savons, tout des trucs écologiques finalement (ha ha).
Et encore une fois, la toilette de base. Au moins, l'eau est chaude (pas chauffée, juste chaude parce qu'il fait chaud dehors). Je commence à comprendre comment me laver pour que ce soit efficace. C'est même plutôt amusant d'arroser la salle de bains à la grandeur sans se sentir mal
Vers 18h00, on passe par la plage pour rejoindre le petit café que j'ai trouvé sur Google Maps, le Café Bilqis. On a fait un petit détour par la rue principale pour essayer de voir de plus près la procession de mariage et sa fanfare, passés un peu plus tôt, mais ils ont disparu.
Il y a plein de gens qui se promènent et d'enfants qui jouent, on a l'impression de revenir 40 ans en arrière quand c'était la même chose chez nous. C'est vraiment une petite ville très agréable et sympathique! Et tout le monde nous sourit chaleureusement, ça va nous manquer quand on va revenir chez nous
On commande du poulet Ayam Lado Huau, aucune idée c'est quoi, on s'informe juste si c'est piquant, et si c'est OK, on commande. On n'a jamais regretté et on ne regrettera pas encore ce soir, c'était très bon! Et le vrai jus de mangue était à rouler par terre! Et peut-on rêver d'une salle à manger plus agréable (bon, plus confortable, oui, mais plus agréable, non)?
Notre café de l'autre côté du chemin, en arrière-plan

Pas trop présentable, pas pu attendre avant de commencer à manger. Les restaurateurs sont toujours compréhensifs avec les étrangers délicats que nous sommes. Alors que les Indonésiens mangent en général avec la main droite (pour le riz, ils le roulent dans leur main pour faire une boulette, j'ai essayé, ça prend au moins 5 ans d'entraînement), on nous propose toujours au moins une cuillère. Parfois, une fourchette, jamais de couteau. On apprend à couper la viande avec une cuillère, oui oui, ça se fait!
Lui aimerait bien qu'on partage, ha ha, pas question!

Pour voir tous les vidéos pris aujourd'hui, cliquez ICI
4 MAI : SUNGAITALANG
Spécial dimanche matin 6h30, après le muezzin, on a droit aux chansons. Et on termine le tout avec une petite fille et un jeune garçon qui jasent à tour de rôle... Le tout pendant une heure et demie.
Les pêcheurs reviennent de leur pêche matinale, il y a de la houle !
On a demandé des oeufs ce matin au lieu du riz frit traditionnel. On a eu deux oeufs durs. Avec un café, ce n'est pas si mal...
On embarque ensuite sur nos motos pour aller faire une balade à pied sur une colline pas très loin. Au programme, rejoindre un endroit sur la colline connu pour ses dunes de sable, puis continuer ensuite jusqu'à une très jolie plage avec des formations rocheuses (Taluak Sikulo) à voir aussi, semble t'il. Environ 2 heures de marche, je prévois trouver un bateau ensuite au bout là-bas pour nous ramener, c'est supposé être touristique et on est dimanche. Ça devrait marcher, non?
Non. Après deux guides qui nous déconseillent de le faire (on n'a pas compris grand chose, notre indonésien ne résistait pas à leur débit rapide, mais on a compris que ce n'était pas une bonne idée et j'ai commencé à douter de trouver un bateau à l'autre bout pour nous ramener, donc 4 heures de marche difficile - selon les guides - à la grosse chaleur, ça devenait soudain une moins bonne idée!).
On finit par accepter d'y aller en bateau et on décidera là-bas ce qu'on fait, si on revient à pied ou avec le même bateau. Notre guide appelle un de ses amis, lui dit d'aller chercher un bateau et de venir nous chercher. On attend assez longtemps, mais le paysage est beau et, encore une fois, on est l'attraction de l'endroit, on ne peut pas décevoir nos spectateurs en partant trop vite...
Non. Après deux guides qui nous déconseillent de le faire (on n'a pas compris grand chose, notre indonésien ne résistait pas à leur débit rapide, mais on a compris que ce n'était pas une bonne idée et j'ai commencé à douter de trouver un bateau à l'autre bout pour nous ramener, donc 4 heures de marche difficile - selon les guides - à la grosse chaleur, ça devenait soudain une moins bonne idée!).
On finit par accepter d'y aller en bateau et on décidera là-bas ce qu'on fait, si on revient à pied ou avec le même bateau. Notre guide appelle un de ses amis, lui dit d'aller chercher un bateau et de venir nous chercher. On attend assez longtemps, mais le paysage est beau et, encore une fois, on est l'attraction de l'endroit, on ne peut pas décevoir nos spectateurs en partant trop vite...
On attend notre destrier
Il arrive, conduit par le fils de 17 ans de notre accompagnateur. C'est un bateau qu'il a loué pour nous amener à Taluak Sikulo.
On quitte la plage, très jolie d'ailleurs, au fond sablonneux et peu profond, idéal pour que les enfants s'y baignent en sécurité. On voit aussi beaucoup de têtes de tortues sortir de l'eau, et des chasseurs de pieuvres qui chassent un peu plus loin dans l'eau.
Notre accompagnateur endosse le rôle de photographe officiel et il prend son travail très au sérieux, à mon grand désespoir de fille qui déteste les photos. Il ne prendra pas moins de 64 photos et vidéos!!!
On arrive aux formations rocheuses, c'est vrai que c'est très joli. Et on comprend un peu mieux ce que nos guides essayaient de nous expliquer, impossible de marcher jusqu'à ces formations, elles sont accessibles seulement par bateau. Bah, on aurait pu les regarder de loin, mais ce serait probablement une hérésie, il FAUT aller dessus et prendre 56 selfies.
Le jeune matelot doit indiquer à son père où passer, car l'eau est très basse.
Mais, bon, on a payé, on consomme!
Pas évident de grimper ça, il faut aussi faire attention aux rochers et aux coraux coupants. Et on ne comprend pas trop encore le but de débarquer là...
Mais plus la vague nous inonde, plus notre guide est content, alors on continue...
Aaah, voilà, le but est de faire des selfies dans les vagues sur les rochers glissants. En se tenant par la main pour ne pas se casser la figure, pas par romantisme.
Allez, on continue sur quelques mètres, pour avoir un angle différent. Et on recommence les sourires et les poses. 59 fois.
Je réussis enfin à récupérer mon cell pour prendre les seules photos que j'aurais voulu prendre, celles du beau paysage qui nous entoure. Mission accomplie pour notre guide, il est content, on retourne au bateau.
Je propose à Jacques de laisser tomber le deuxième arrêt, sur la plage, pas capable de supporter une deuxième séance de selfies haha. On avise donc notre capitaine qu'on est prêts pour le retour vers le port.
Avec le recul, il aurait été intéressant de se faire déposer sur la plage et de revenir à pied sur le bukit, en passant par les dunes de sable, à Bukik Ameh. Notre plan initial était de faire ce chemin à l'aller et de trouver un bateau à la plage pour revenir, mais nous y serions probablement encore, nous étions les seuls à faire le trajet de toute la matinée et c'était un dimanche.
Retour à pied par les dunes (environ 1 heure ou 2, selon les infos trouvées)
La plage vue de loin
Après avoir été déposés près de nos motos, nous remercions notre guide, notre accompagnateur et son copilote, nous repartons vers le homestay, non sans arrêter pour prendre quelques photos des beaux bateaux au bord de l'eau.
De retour au homestay, on donne notre lavage à notre gentil hôte qui contactera le nettoyeur du coin pour venir le ramasser et s'en occuper. Nous allons ensuite prendre un léger lunch au restaurant de la veille, sur la plage. Jacques commence sa sieste, on ira la compléter au homestay ensuite!
En fin d'après-midi, nous allons prendre une marche au village, c'est super agréable, tout le monde nous sourit et nous salue, vraiment une belle atmosphère et un bel endroit! On a d'ailleurs décidé d'y rester une nuit de plus.

Les warungs face à la plage.
Une dame s'arrête pour nous demander en anglais si on a des questions. Elle nous explique qu'elle sait que personne ne parle anglais ici et que, comme on est les premiers étrangers qui passent ici(!!), on a peut-être du mal à se faire comprendre et à trouver les infos dont on a besoin. Donc, que c'est le moment de lui poser nos questions! C'est super gentil!
On lui explique que jusqu'à maintenant, on a réussi à se débrouiller tant bien que mal, on la remercie beaucoup. La conversation a commencé avec 3 personnes, il y a 5 spectateurs qui se sont rajoutés quand on a terminé. Allez hop, photo!
Et rebelote quelques minutes plus tard avec un groupe de jeunes ados qui veulent absolument se faire prendre en photo. Par contre, ils ne prennent pas de chance, d'un coup que leur maman tomberait sur la photo, et ils cachent les cigarettes qu'ils étaient en train de fumer
Plus on avance, plus il y a d'actions, des scooters arrivent, chargés de jeunes, c'est le party sur la plage. D'expérience, on sait que dès que le soleil se couchera, garçons et filles se sépareront et retourneront chacun chez soi.
On ne peut résister à l'atmosphère joyeuse de l'endroit et on se commande un verre de fruit de la passion avec crème fouettée et vrais morceaux de fruits. Miam!
On retourne souper à notre restau ensuite, il fait nuit, tout le monde a déserté la plage.
Puis, retour au homestay, notre hôte nous ramène notre lavage qui a coûté seulement 25 000 roupies (2$). On repensé aux 30$ que notre hôtel fancy nous a chargés la semaine dernière, et on est encore plus scandalisés.
5 MAI : SUNGAITALANG
Encore une belle journée, très chaude, direction une belle chute, la Air Terjun Bayang Sani, à 20 kilomètres du homestay où il est possible de se baigner.
Départ du homestay
Encore un gros mariage, et les fameuses pancartes
Et un plus gros encore!
On quitte la route principale pour prendre une petite route qui nous amènera jusqu'aux chutes. Mignonnes rencontres le long du chemin 💖
Ouuuh, l'eau est froide, toute une différence avec l'eau de l'océan qui est bien chaude!
On a de la compagnie
Un groupe de jeunes écoliers menés par un jeune un peu plus vieux et plus entreprenant interpellent Jacques pendant que je me baigne et l'inondent de questions pendant une heure sur le Canada, sur nos filles (ils veulent épouser Cathou), sur l'immigration, le coût de la vie et Jacques leur demande en retour ce qu'ils veulent faire dans la vie (être dans l'armée), leur montre des photos de ses motos et de l'hiver, ils parlent de religion... tout ça en indonésien, avec l'aide de Google Traduction par moments.
Ils ne voulaient pas se faire photographier, probablement à cause de leurs cigarettes, mais je n'ai pas pu résister, c'était trop cute de les voir fascinés par Jacques et rigoler ensemble...
Ils ne voulaient pas se faire photographier, probablement à cause de leurs cigarettes, mais je n'ai pas pu résister, c'était trop cute de les voir fascinés par Jacques et rigoler ensemble...
Pendant ce temps, je me baigne, je prends des photos,...
...je fais des inukshuks, je m'amuse quoi!
Les jeunes proposent gentiment de nous prendre en photo.
Retour ensuite au homestay par les petits chemins dans la campagne, avec arrêt au dépanneur pour les traditionnels cocas-chips.
Allez, on va se promener dans la campagne sur nos petits chemins préférés!
Sortie d'école
On arrive au homestay
On se change, puis on va marcher sur la plage.
On rejoint le bout de la plage, malheureusement inondé de déchets, beurk.
Surprise! On découvre des chauves-sourissiers!!! Avec des énormes chauves-souris renards comme on les aime...
Après avoir été se chercher un jus de mangue, on revient s'asseoir sur la plage devant leurs arbres pour attendre le moment de leur départ (habituellement vers 18h). Heureusement, nous avons de quoi lire, car il est genre 16h15!
Et, en effet, vers 18h00, c'est le grand départ!
Elles finissent par toutes partir vers les montagnes à l'horizon. C'est fascinant de les voir voler sachant que leur envergure peut atteindre 1.7 mètres!
Retour ensuite vers le homestay en passant par la route cette fois. C'est un village de pêcheurs et les routes sont bordées de poissons en train de sécher. Partout où on peut en mettre!
Alors que le soleil se couche, nous retournons à notre restaurant préféré pour la dernière fois, et encore une fois nous sommes accueillis comme des rois. Même la petite fille de 14 mois est contente de nous voir et elle nous fait un beau salut à l'indonésienne, comme le font les enfants pour montrer leur respect pour leurs aînés.
A la fin du souper, nos restaurateurs réclament une photo-souvenir, on accepte avec plaisir évidemment!

Pour voir l'itinéraire en détails ou le télécharger, cliquez ICI
LIRE LA SUITE : LES 6 ET 7 MAI, SUMATRA ECOLODGE



























.jpg)
.jpg)

























Aucun commentaire:
Publier un commentaire